En raison du double mouvement de rotation de la terre par rapport au soleil et sur elle-même, l’angle de la lumière sur les objets n’est jamais deux fois le même . La découpe de l’image dans son cadre d’ombre varie jour après jour, seconde après seconde, créant ainsi ces espaces transitoires.

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"Les photos de Françoise Lerusse se lisent comme un dialogue subtil entre l’ombre et la lumière, entre l’architecture et le vide, entre la matière et l’éphémère . Son travail d’un minimalisme saisissant déconstruit notre perception du réel et questionne la frontière entre l’image et l’empreinte. Avec Noir impérial Françoise Lerusse nous invite à repenser la nature même de l’image photographique. Sommes—nous face à une réalité capturée ou une illusion savamment orchestrée ? Son œuvre saisit l’insaisissable et nous transporte dans un univers où le noir devient lumière et l’espace devient trace. » Martine Levy-Lambrechts, curatrice, directrice de la galerie Twenty Seven à Bruxelles